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Changement de cap, direction Québec
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7 décembre 2009

Notre projet : s'installer à Montréal

Nous sommes une petite famille composée de trois membres : Francis, mon cher et tendre, mon second enfant, Zackary, mon fils, mon petit diablotin et moi, la femme et la maîtresse de maison (celle qui porte le pantalon). Francis et moi, depuis maintenant sept ans, nous nous aimons tendrement et depuis 5 ans, nous cohabitons ensemble, j’ai bien dit « cohabiter » car tous les jours, il faut vaincre son envie de tuer l’autre et faire des compromis pour que subsiste notre cocon un peu bancal mais chaleureux. Nous avons conçu Zackary (que j’appellerai sans doute tout le long de cet écrit « petit père », surnom affectueux trouvé par une mère en manque d’inspiration) en décembre 2006 et je l’ai porté durant 9 mois et je l’ai mise au monde le 2 septembre 2007. Je fais bien la séparation entre « nous » et « je » car c’est vrai,  nous l’avons bien conçu à deux mais après, durant les 9 mois qui suivent le père ne sert pas à grand-chose, peut-être comme potchingball (bien qu j’étais adorable et zen comme femme enceinte). Zackary a maintenant 2 ans (ah oui ! Francis à 28 ans et moi 25 ans) et comme disent toutes les mères (toujours le même manque d’inspiration), je ne l’ai pas vu grandir, maintenant c’est un petit voyou, il frappe et martyrise sa mère et il appelle son père « maman » (lequel doit on le plus plaindre).

Je vous ai présenté ma petite famille, maintenant, je vais vous expliquer les raisons de notre futur départ au Canada. Parlons d’abord de moi, j’ai toujours détesté Paris et sa Banlieue, surpopulation, trop de bruit, trop d’odeurs, trop cons… pour les cons, je parle de tous ces gens qui n’ont plus de savoir vivre, ceux qui se cure le nez en public, ceux qui monte dans un train avant de laisser descendre- ce qui est totalement débile car s’ils laissaient descendre, il y aurait plus de place dans le train, ceux qui voient une femme enceinte et puis qui tourne la tête pour feindre de l’avoir vu, les dragueur collant et lourd (c.a.d tous les dragueurs, je suis vraiment devenu intolérante sur ce sujet là, sur mon front il y a écrit « NE ME DRAGUER PAS ! ATTENTION JE MORDS ! » pas de connotation sexuelle). Et en plus, petit à petit, cette culture de l’égoïsme, de l’égocentrisme et de la débilité s’insinue et vous devenez aussi con que les cons que vous critiquiez. Voilà une excellente raison de partir de Paris. De plus, j’ai toujours voulu découvrir de nouvelles choses, et j’aime l’idée d’aventure (genre « on arrive avec rien mais on va vous conquérir »), de tout recommencer ailleurs et de s’éloigner un peu de sa famille ( même si je les adore), de sa belle famille, de son passé et de son avenir plus troublant et effrayant qu’un pays à conquérir (dommage qu’on ne puisse pas emmener les amis, c’est la chose qui me peine de quitter et également de rendre ma carte de ciné). Je souhaitait déjà finir mes études à Montréal après avoir été à un salon de l’étudiant (quand tu es au lycée, tu vas au salon de l’étudiant dans la majorité des cas pour qu’ils te disent ton avenir, salon de l’étudiant = bonne aventure),  mais les universités québécoises en demandaient trop pour une jeune fille en rupture familiale (surtout sur le point financier, les études et la vie au quotidien – bien qu’elle soit moins cher qu’à Paris) mais avec Francis, nous n’avons pas baissé les bras et nous avons décidé de reporter notre projet de partir après mes études (quand nous avons une idée dans la tête, nous ne l’avons pas ailleurs). J’ai eu mon BTS management des unités commerciale, nom très long pour dire qu’après avoir été diplômé, tu as le droit d’être vendeur payé au SMIC et je souhaitais poursuivre ma formation par une licence en management en alternance à la GR (entreprise ou j’avais fait mes deux de BTS, j’avais mis de la passion dans ce job. Je l’aimais bien ce boulot) et cette dernier, la GR, a estimé que je n’avais pas les qualités (pas assez lèche bottes ou autre chose, je sais, je suis mesquine) pour faire partie de l’aventure. Le jour où je l’ai appris et le jour où nous avons décidé de tout faire pour partir assez rapidement au Québec (il y a un an et demi). Francis, lui je le qualifierai par une phrase « on va où ? », il n’avait qu’une idée partir de France. Un an avant notre rencontrer, il souhaitait déjà partit en Australie mais il n’avait pas assez de patience pour s’occuper des papier (devinez qui s’occupe des papier à la maison). Francis m’aurait suivi n’importe où, tant qu’on partait à l’étranger, il attendait juste le « on y va ». Pour moi, j’ai toujours trouvé bizarre qu’il souhaite partir, il aime le tumulte de Paris et sa vie nocturne, il est famille et amis. Je sais qu’il est capable de tout quitter mais supportera t’il la séparation. De toute façon, il se fait des « potes » en deux minutes chrono (nous sommes deux opposés à ce niveau, il est extraverti et très sociable  et je suis introvertie et peu sociable mais cordiale). Je pense que nous nous sommes bien trouvés pour ça, nous souhaitions repartir de zéro tous le deux  sauf que moi, c’était dans un pays francophone dommage qu’il n’y ai pas un pays émergeant francophone dans le pacifique. Les gens nous traitent comme des fous car nous avons pas cette peur de « tout quitter » et « de partir de rien », je pense que l’inconnu (comme la majorité des gens même si il ne le reconnaisse pas) nous fais peur. Bien sur que oui, on a peur de ne pas réussir, de ne pas trouver un appart, un travail et de ne pas s’acclimater mais je remarque que sans risque, c’est la monotonie, l’ennuie et la lassitude pour des personnes comme nous qui souhaitons vivre et non survivre. Je vous l’avoue, nous le regretterons peut être et nous rentrerons peut être la queue entre les jambes mais nous l’aurons fait et pour nous c’est important.

arriv_e_sur_le_sol_de_Montr_al

Décidant de partir, il fallait savoir si moi, pauvre femme faible et détestant le froid, j’allais pouvoir supporter le froid du grand nord (je n’exagère rien du tout, du tout !). Nous décidons au mois de Novembre de partir à Montréal pour le 31 décembre. Nous trouvons des places de billets d’avion pas trop cher (environ 1100 euros pour deux adultes et un nourrisson) et une location saisonnière un peu chère (environ 1200 euros pour le mois surtout pour un 3 ½, un F2) mais en plein centre de Montréal. Nous sommes donc partis en vacances en janvier (mois dont les températures sont les plus basses) pendant un mois pour tester les moins quarante (d’accord, les moins vingt), Francis_devant_l_immensit__de_Montr_alavoir une idée de la mentalité québécoise et bien sur prendre un mois de vacances pour se détendre (vous me direz un mois au soleil aurait été plus détendant, je suis d’accord.). Après pratiquement sept heures d’avion avec petit père sur les  genoux (il a été adorable à l’aller), nous sommes arrivés à Montréal où il faisait froid, très froid, je sentais des picotement dans tout mon corps. Nous étions un 31 décembre et le temps d’arriver à notre appartement et de nous installer, tous les magasins étaient fermé et nous avions prévu à manger que pour Zackary, donc obligé d’acheter dans une  sorte de petite « épicerie », un dépanneur, où le choix est restreint et les prix élever. Avec le sou_sous_la_neigedécalage horaire, je me suis endormie et avec mon chéri, nous n’avons pas fêté la nouvelle année (mon pauvre amour). Nous avons été agréablement surpris, les températures sont supportables, dès le moment où nous portons au moins trois couches de vêtements chaud, les gens sont adorables et agréable, la ville est magnifique (en dehors de ces tours dans le centre qui font très ville américaine), et même en hiver, les filles sont en mini jupe au grand plaisir de mon homme. Nous avons visité les musées, le centre commercial souterrain (quand on pense qu’ils ont mis sur pilotis une cathédrale afin de creuser ces galeries, ils sont fort c’est québécois), nous avons également rue_de_montr_alparticipé au festival de la neige, festival où tout est basé sur la neige (c’est vrai que le titre est très explicit mais pour certain, les explications sont nécessaire). Nous avons été subjugués par le nombre de parcs et de patinoires, sur le vieux port il y avait  une patinoire et au niveau de son centre, se trouvait un bar où l’on pouvait entrer avec ses patins et juste à côté de la patinoire une discothèque extérieure ouverte à partir de 18h (je trouve sexy de danser avec son manteau). Nous avons discuter avec les québécois, je ne dirai pas que nous avions des discutions intense et profonde mais c’était agréable. Nous avons été surpris dans les magasins, nous étions accueillis par « bonjour, ça va » (je sais que ce sont des petites choses mais je trouve ça agréable et accueillant, je ne suis pas naïve, je sais que nous seront, entant qu’immigrés, sans doute pas aussi bien accueillit mais je souhaite prendre le risque). Nous avions l’impression de nous sentir chez nous.

De retour, de notre court séjour (un mois cela n’est pas assez !! nous ne voulions plus partir), nous avons fait le premier dossier de demande de visas de résident permanent par rapport au Québec (le Québec vérifie si il a besoin de toi, si ton domaine de compétence peut être utile), il te demande des documents lui permettant de juger ton utilité,CV, attestation de travail, diplôme et les bulletins scolaires depuis la primaire (dans certain cas, cela devient impossible, donc je leur ai donné ce que j’ai trouvé). Nous avons participé à une session d’information sur l’immigration au Canada, et l’animatrice nous a dit qu’elle n’avait pas gardé tous ses bulletins scolaires depuis la primaire et de l’expliquer dans une lettre lors de l’envoi du dossier à l’ambassade du Québec. Nous avons été accepté (délais 3 mois), puis fin juillet nous avons fait la demande au Canada. Il vérifie nos antécédents, les antécédents de la famille (et là tu pries « pitié, j’espère que les frères et surtout la sœur de Francis n’ont rien fait », moi, j’ai ni frère ni sœur). Il vérifie également ton état de santé avec une visite médicale (rendez vous avec un médecin, prise de sang et radio). Nous attendons donc depuis plus de quatre mois de recevoir la lettre avec les noms des médecins pour passer notre visite médicale. Nous avons écrit afin de savoir où en était notre dossier, nous avons reçu une lettre type, nous expliquant que les premières étapes avaient du retard mais que le temps final serait toujours le même (j’étais un peu déçue de recevoir une lettre type, je souhaitais tellement avoir plus de détail).

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  • Nous souhaitons immigrer au Canada, nous installer à Québec. Nous faisons ce blog afin de vous expliquer les étapes de l’immigration, nos expériences, nos ressentis. Nous commençons par un long billet puis nous agrémenterons par de petits billet.
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